Chaque année, de nombreux accidents de la route sont causés par la conduite en état d’ivresse, entraînant des blessures graves, voire la mort.
Mais quels sont les taux d’alcoolémie autorisés pour les conducteurs ? Quels risques encoure-t-on en cas de dépassement de ces taux ? Comment assurer une conduite qui respecte les normes de sécurité en matière d’alcool au volant ?
Le point dans cet article.
Les taux d’alcoolémie autorisés
Les taux d’alcoolémie autorisés sont définis par la loi et sont basés sur des critères scientifiques pour garantir une conduite sûre et responsable.
Pour les conducteurs confirmés
Pour les conducteurs confirmés, le taux maximal d’alcoolémie autorisé est de 0,5 gramme par litre de sang (g/l). Cela équivaut à environ deux verres d’alcool (vin, bière ou spiritueux) pour une personne de corpulence moyenne.
Pour les conducteurs en permis probatoire
Pour les conducteurs en permis probatoire ou en période de suspension de permis, le taux maximal d’alcoolémie autorisé est de 0,2 gramme par litre de sang (g/l), soit environ un verre d’alcool (vin, bière ou spiritueux).
Ce taux est plus strict que pour les conducteurs confirmés car ces derniers sont considérés comme plus expérimentés et donc censés être plus conscients des dangers de l’alcool au volant.
Vous trouverez sur ce site plus d’infos sur le taux d’alcool autorisé chez le jeune conducteur.
Les risques encourus en cas de dépassement des taux autorisés
Dépasser les taux d’alcoolémie en vigueur peut entraîner de graves conséquences, non seulement pour le conducteur mais aussi pour les autres usagers de la route.
En cas de contrôle, si le taux d’alcoolémie est supérieur à la limite autorisée, le conducteur peut être sanctionné pénalement avec une amende, une suspension de permis, voire une peine de prison.
De plus, en cas d’accident, le conducteur en état d’ivresse peut être tenu pour responsable et voir sa responsabilité civile et pénale engagée.
Les conséquences peuvent donc être lourdes, tant sur le plan personnel que sur le plan judiciaire. D’où la nécessité de respecter les taux autorisés pour éviter tout risque de danger et de sanction.
Comment éviter de conduire en état d’ivresse ?
Voici quelques astuces pour éviter de conduire en état d’ivresse :
- Prévoir à l’avance un moyen de transport alternatif si vous prévoyez de boire de l’alcool, comme un taxi, un VTC ou les transports en commun.
- Être vigilant à l’alcool contenu dans les médicaments ou les produits de soin.
- Ne pas se laisser influencer par ses amis ou ses proches pour prendre le volant après avoir consommé de l’alcool.
- Éviter de boire de l’alcool à jeun ; cela accélère l’absorption et l’effet de l’alcool sur le corps.
- Ne pas hésiter à faire appel à un « conducteur désigné », qui ne boit pas d’alcool et qui conduira le groupe.
- Se tester à l’aide d’un éthylotest pour s’assurer que son taux d’alcoolémie est inférieur à la limite autorisée.
En adoptant ces bonnes pratiques, vous pouvez contribuer à améliorer la sécurité routière et à éviter les risques liés à la conduite en état d’ivresse.
En tant que conducteur, il est de votre responsabilité de respecter les taux d’alcoolémie en vigueur au volant et encourager les autres à faire de même pour préserver la sécurité routière.
Respecter ces taux permet non seulement d’éviter des sanctions pénales et administratives, mais aussi de garantir une conduite responsable et sécurisée.
À noter : pour une conduite sûre et responsable, les conducteurs sont encouragés à ne pas consommer d’alcool du tout avant de prendre le volant.